dimanche 28 septembre 2014

Saint Seiya - Bluray BOX II

Les fans l'attendaient depuis 3 mois, et elle est enfin là ! Voici donc la seconde box Bluray de Saint Seiya la série originale, toujours éditée par Bandai Visual, et contenant les épisodes 56 à 114 de la saga. De la deuxième partie du combat contre les Gold Saints à l'affrontement des Mariner de Poséidon, en passant par la bataille opposant nos héros aux nobles guerriers des terres gelées d'Asgard, l'occasion pour les fans de revoir certains des meilleurs épisodes de la série en haute-définition.



Evidemment, on s'attardera encore et toujours sur le splendide packaging de cette édition, mettant cette fois à l'honneur une magnifique Saori pastel. Avec les attendus Shun et Ikki ornant les boîtiers Bluray (chacun contenant 4 disques), ce sont donc 3 nouvelles et superbes illustrations que nous offre une Michi Himeno au meilleur de sa forme. A ce sujet, une petite remarque que je n'avais pas formulée à l'époque du premier coffret : j'apprécie tout particulièrement le fait que le maquettiste ne gâche pas ces nouveaux visuels avec textes et logos, aussi bien sur les jaquettes que sur le carton. A ce titre, l'utilisation du flyer dorsal comme "obi" frontal s'avère particulièrement judicieuse, accentuant ainsi l'aspect collector de l'objet. En guise de sérigraphie des disques, on retrouve toujours les illustrations réalisées pour les premiers DVD de 2002.




Pour ce qui est de l'image, aucune surprise. Les connaisseurs qui étaient déjà indignés par son traitement numérique destructeur (connue sous l'appellation barbare DNR, me semble-t-il) à la sortie du premier coffret ne changeront pas leur fusil d'épaule, tandis que le public de base ignare comme moi (et pour le coup, pas dérangé de l'être) jubilera devant ces couleurs toujours vives, ces contours net et précis, et cette absence toujours totale de grains et autres parasites, quand bien même cela coûterait un trait sur une colonne. Un petit bémol cependant : bien que n'ayant regardé qu'une poignée d'épisodes, j'ai quand même noté que l'image était assez fatiguée au début des résumés d'Asgard (montrant Hilda et ses God Warriors), chaque éclair déclenchant fourmillements à l'écran. Evidemment, la HD ne pardonne toujours pas au niveau de certains plans éloignés, mais cette même HD m'a pourtant permis de découvrir certaines détails que je n'avais étrangement jamais remarqué auparavant, notamment dans l'incroyable épisode 111 mis en scène par Shigeyasu Yamauchi et animé par Shingo Araki : tout d'abord le bout de métal qui se détache du bouclier de Shiryû quand il protège Hyôga de l'assaut de Poséidon (j'avais toujours l'impression qu'il manquait quelque chose à cette scène), puis la Rolling Defense de Shun dont la vélocité fait progressivement muer la chaîne en tourbillon - visible quand Shun explique à Sorrento qu'il pense avoir trouvé le moyen de parer sa mortelle symphonie.


Malheureusement, aucun bonus vidéo à signaler. Il faudra se contenter d'un second livret de 24 pages avec traditionnels résumés des différents arcs et présentation des personnages. Deux nouvelles interviews ont été réalisées : Kunio Tsujita et Michi Himeno. Néanmoins, son principal intérêt est de proposer une galerie de settei dont certains complètement inédits, notamment les croquis préparatoires des premières Cloths et surtout ceux des New Cloths, initialement imaginées pour le moins... massives. On remerciera Bandai et Shingo Araki de s'être entendu sur les versions qu'on connait.

Voilà pour ce second coffret, que vous pouvez toujours commander sans crainte sur Amazon.jp via l'astuce que j'avais décrite dans l'article du premier. Ne reste plus qu'une intégrale Bluray des OVA Hadès, qui semble délicate compte-tenu du fait que deux éditeurs s'en partagent les droits vidéos. Quoiqu'il en soit, Saint Seiya revient en Décembre en Bluray au Japon, avec la sortie de Legend of Sanctuary, tant décrié 6ème film tiré de l'oeuvre de Masami Kurumada.


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vendredi 1 août 2014

Pretty Soldier Sailor Moon - Super Best

Après Dragon Ball et Saint Seiya, je m'attaque aux CD originaux d'une autre série phare du Club Do' dont la bande-son ne m'avait pas laissé indifférent, avec pour commencer la compilation Pretty Soldier Sailor Moon - Super Best éditée en Juin 2000 par Nippon Columbia - et toujours disponible à la vente, une aubaine pour moi qui ne recherche que du neuf.

Pretty Soldier Sailor Moon - Super Best (COCX-30947)

Une compilation ressemblant beaucoup à l'album Saint Seiya - Song Best, puisque regroupant elle aussi tous les thèmes de début et de fin de la longue série Sailor Moon (5 saisons) et de ses 3 films produits à l'époque. Soit 13 génériques en version longue auxquels il faut rajouter deux chansons entendues durant la saga Sailor Stars, pour un total de 15 pistes s'étalant sur une heure d'écoute.

On notera la présence des deux versions du cultissime générique Moonlight Densetsu, la première interprétée par le binôme DALI ouvrant les séries Sailor Moon et Sailor Moon R, la seconde par le groupe Moon Lips (composé des comédiennes interprétant les guerrières Sailor dans la première comédie musicale) introduisant les épisodes de Sailor Moon S et Sailor Moon Super S - version qui a ma préférence. Les chansons Tuxedo Mirage et Moon Revenge sont quant à elles chantées par Peach Hips, qui n'est autre que le collectif réunissant les 5 voix originales des guerrières Sailor. Signalons aussi que l'interprète de Princess Moon, Ushio Hashimoto, est aussi celle de Romantic Ageru yo, célèbre générique de fin de la saga Dragon Ball.

Un CD au final assez complet, bien qu'on puisse regretter l'absence de certaines insert song majeures comme Ai no Senshi ou La Soldier.

Tracklist du CD
       SAILOR MOON
01 - Moonlight Densetsu / DALI (opening)
02 - Heart Moving / Misae Takamatsu (ending n°1)
03 - Princess Moon / Ushio Hashimoto (ending n°2)
       SAILOR MOON R
04 - Otome no Policy / Yôko Ishida (ending)
       SAILOR MOON S
05 - Moonlight Densetsu / Moon Lips (opening)
06 - Tuxedo Mirage / Peach Hips (ending)
       SAILOR MOON SUPER S
07 - Watashi-tachi ni Naritakute / Miwako Fujitani (ending n°1)
08 - "Rashiku" ikimasho / Meu (ending n°2)
       SAILOR MOON SAILOR STARS
09 - Sailor Star Song / Kae Hanazawa (opening)
10 - Kaze mo Sora mo kitto... / Arisa Mizuki (ending)
11 - Nagareboshi he / Three Lights (insert song)
12 - Todokanu Omoi ~ My Friend's Love / Three Lights (insert song)
       SAILOR MOON R - THE MOVIE
13 - Moon Revenge / Peach Hips (ending)
       SAILOR MOON S - THE MOVIE
14 - Moonlight Destiny / Hiroko Asakawa (ending)
       SAILOR MOON SUPER S - THE MOVIE
15 - Morning Moon de Aimashô / Pretty Cast (ending)

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Pretty Soldier Sailor Moon - Super Best

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lundi 7 juillet 2014

Saint Cloth Myth - Seiya du Sagittaire "New Cloth"


Parmi les rares choses que j'ai appréciées durant la seconde année de Saint Seiya Omega, il y a... Seiya. Bien que paré de l'Armure du Sagittaire depuis le début de la série, notre héros ne s'était pas encore totalement affranchi de son statut de Chevalier de Bronze, se faisant toujours appeler Seiya de Pégase et invoquant ses fameux météores jusqu'à son dernier assaut sur Kôga possédé par Abzu. Ce n'est qu'à partir de l'épisode 52 qu'il assumera pleinement son rôle de Chevalier d'Or en tant que Seiya du Sagittaire, adoptant par la même occasion l'arcane de son aîné et guide Aiolos, Atomic Thunderbolt - qui visuellement ne diffère pas trop du Pegasus Ryûseiken, j'en conviens. A la fin de la série, Seiya utilisera aussi une nouvelle technique, Cosmic Star Arrow, à l'aide de la flèche d'or, pour vaincre l'Empereur Pallasite Titan.

C'est juste avant ce combat que l'Armure "Clostone" du Sagittaire évoluera en New Cloth, comme celles des Chevaliers de Bronze menés par Kôga. Si le design de celles-ci m'a profondément rebuté (oui, je dirai même que je leur préfère largement les "pyjamas" de la guerre contre Mars), celui du Sagittaire m'a au contraire charmé, même si c'était pas non plus spécialement difficile de faire mieux que la version "Clostone", qui a beaucoup souffert d'être la première Armure d'Or d'Omega sous cette forme. Raison pour laquelle je me suis dit "pourquoi pas" quand le prototype Saint Cloth Myth (SCM pour les intimes) fut dévoilé. Comme je venais aussi d'acquérir la SCM EX du Sagittaire, j'ai pensé qu'une exposition ancienne/nouvelle génération pourrait être sympathique.



Seiya du Sagittaire est donc la 3ème figurine à sortir dans la gamme Omega des increvables SCM de Bandai (après Kôga de Pégase et Eden d'Orion), et aussi son premier Chevalier d'Or. Sur la boîte, on retrouve un autocollant miroir du logo des 40 ans de carrière de Masami Kurumada, tandis que le mode d'emploi (croyez-moi, plus on avance dans les SCM, plus il devient indispensable) s'accompagne d'un flyer pour Saga des Gémeaux version Saint Loth Legend, tiré du film en image de synthèse Legend of Sanctuary bidant actuellement au Japon. Mais c'est un tout autre sujet. Pour en revenir à celui qui nous intéresse ici, il est bien sûr possible de fixer l'armure sur le personnage, ou bien de recréer la forme objet du Sagittaire à partir du socle fourni.


N'ayant plus l'habitude de monter des SCM à la chaîne, je dois bien admettre que la forme objet m'a donné quelques soucis. Principalement dus à cet aspect translucide du socle, qui m'aura un peu gêné pour distinguer clairement les trous de fixation. Viennent ensuite des pièces de plus en plus nombreuses et petites, qu'il faut détacher de leur support pour les clipser sur des endroits bien précis. Globalement, la forme objet ressemble beaucoup au Sagittaire original, à la fixation de quelques pièces près : ainsi les épaulettes ne vont plus sur le corps (quoique les sous-épaulettes, si), l'une d'elle allant sur l'épaule tenant l'arc, l'autre sur l'avant bras tirant la flèche. Une asymétrie quelque peu étrange, même si l'avant-bras ainsi équipé n'est pas sans rappeler celui de la fausse Armure du Sagittaire version Galaxian Wars. Hasard ou inspiration.



Monter l'armure sur le personnage ne fut pas non plus une mince affaire, là aussi à cause des pièces, toujours plus nombreuses, toujours plus petites. J'ai d'ailleurs eu le malheur de faire tomber une jambière, ce qui a déclipsé le support doré de la gemme bleue... et la gemme elle-même, qui n'a rien trouvé de mieux que de glisser sous le meuble de ma télé ! Je l'avais heureusement vue, sans quoi j'aurai pu chercher longtemps... Toujours est-il que le rendu final est très, très beau (bien sûr, sous réserve de travailler la posture un minimum, comme pour toutes les SCM), la Cloth ayant deux teintes dorées prédominantes : or blanc et or jaune, comme les appellent les collectionneurs. Le tout avec des gemmes bleues fort heureusement plus discrètes et moins épaisses que celles de la New Cloth de Pégase de Kôga. Les ailes sont tout aussi superbes, travaillées bien que non articulées. Le principal défaut est toujours là, à savoir l'espace anormalement important entre jambières et cuissardes, que Bandai avait pourtant appris à corriger, mais il est un peu moins visible que sur les premières photos du prototype. Un visage yeux fermés est également inclus, que je ne monterai pas compte-tenu de la difficulté à fixer le diadème sur les cheveux. La figurine montée est très stable, sans impression de massivité ni de lourdeur.

Bref, globalement une réussite très fidèle à ce qu'on voit dans les derniers épisodes de la série, et c'est précisément ce que j'attends des SCM.

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mercredi 25 juin 2014

Saint Seiya - Bluray BOX I

Il est là ! Annoncé début Mars pour accompagner la sortie cinéma du 6ème film de la licence (Legend of Sanctuary, reboot du même arc en CG), le premier coffret Bluray de Saint Seiya la série originale est enfin disponible ! Alors, Tôei Animation et Bandai Visual ont-t-il provoqué un big bang et accompli un miracle ?

Rappelons que les films d'époque avaient déjà été édités en haute-définition : tout d'abord en coffret intégrale 5 films en 2011, puis cette année en Bluray unitaire, chacun contenant... 2 films. Et oui, 10 ans après, Tôei ne sait toujours pas comment positionner le Tenkai Overture : tout d'abord inclus dans le coffret Bluray et présenté comme faisant parti de la chronologie officielle de l'anime lors de la sortie de Saint Seiya Omega (dépliant du premier volume vidéo), puis exclu de la récente réédition unitaire des films, le deuxième volume (Abel et Lucifer) se parant en plus d'un magnifique 完 (fin) sur sa jaquette, ne laissant place à aucune ambiguïté.



D'un point de vue packaging, cette première box se présente sous la forme d'un coffret en carton rigide, dans lequel sont logés deux boîtiers Bluray blancs (classe !) et un livret de 24 pages. Chaque boîtier contient 4 Bluray, donc 8 en tout, 7 étant dédiés à la première partie de la série (épisodes 1 à 55, mort des disciples de Shaka), et le dernier aux bonus. La talentueuse Michi Himeno a bien sûr réalisé de nouvelles illustrations spécialement pour cette édition (un très beau Seiya pastel ornant le coffret, et un Shiryû et un Hyôga en guise de jaquette des boîtiers Bluray), tandis que la sérigraphie des disques reprend les illustrations réalisées pour la première édition DVD de 2002 - en box à l'achat ou en unitaire à la location.

Bon, c'est bien joli tout ça, mais qu'en est-il du plus important, à savoir le rendu haute-définition de la série ? Tôei Animation est connu pour remastériser "bien mais sans plus" ses animes TV, contrairement aux films qui en sont tirés qu'ils traitent en général aux petits oignons - c'est d'ailleurs un peu pareil pour le budget qu'ils mettent dans leurs productions. Il n'y a qu'à comparer les masters DVD des sagas Dragon Ball / Z / GT et Saint Seiya avec ceux de Cobra, Cat's Eye ou Lady Oscar : les séries TMS bénéficient d'un travail bien plus propre. Aussi, on pouvait ne pas s'attendre au meilleur, d'autant plus qu'aucun échantillon d'image n'a circulé avant la sortie en boutique...




Et pourtant, au final, quelle claque ! Avec un format 4/3 et une résolution 1080p, passés Pegasus Fantasy et les premières minutes de l'épisode, un seul et unique constat s'impose : c'est beau ! N'ayant pas de lecteur Bluray sur mon ordinateur, les clichés ci-dessus ne seront pas vraiment représentatifs, mais je vous le confirme : l'image est réellement en haute-définition, avec des couleurs vives, des contours précis à la netteté exemplaire, et surtout, SURTOUT, des grains et autres fourmillements désagréables entièrement gommés ! Incroyable mais vrai, la remastérisation haute-définition de la série est à la hauteur de celle des films ! Pour une fois, on peut dire bravo à Tôei Animation pour le travail accompli, qui met KO la précédente édition DVD. D'ailleurs j'irai même plus loin en disant que le rendu est supérieur aux Bluray de Saint Seiya Omega (pourtant plus jeune de 26 ans !), ces derniers souffrant de contours moins nets et légèrement aliasés. Sans doute dû à leur balayage entrelacé et non progressif.

Hélas, on s'en doute pour les séries de cet âge, trop de qualité peut aussi devenir nuisible. Comme pour les films, la haute-définition fait d'autant plus ressortir les défauts de production, que ce soit le gouachage des celluloïds et aussi et surtout le manque de soin et de détails apportés aux personnages au second plan. Ci-dessous, Jabu est l'un des pires exemples du premier épisode...


Pour ce qui est des bonus, un disque entier leur est consacré : le Digital Archive Disc. Celui-ci propose de très nombreuses galeries d'images (illustrations couleurs de Shingo Araki et Michi Himeno, visuels des Carddass Saint Paradise, settings des personnages, décors préparatoires), mais aussi des spots TV sur les figurines vintage Saint Cloth Series, des storyboards complets (génériques, épisodes) et des scénario d'épisodes. Très appréciable (bien qu'il manque des illustrations du duo mythique, notamment les jaquettes des VHS Sanctuaire), mais, pour les images, ne remplaçant pas un véritable artbook complet qui ne viendra probablement jamais. Au passage, j'ai été surpris de voir Dohko déjà représenté jeune dans les Carddass Saint Paradise, même s'il est vrai qu'elles datent du début des années 90, et qu'il était donc déjà apparu sous cette forme dans le manga.



On remarquera l'absence de tout supplément relatif aux films. A noter que ce disque bonus couvre "en théorie" tous les arcs de la série, comme en témoigne la présence des settings Asgard et Poséidon. Le second box devrait donc en être exempt, proposant en contre-partie plus d'épisodes - 59 pour arriver aux 114. A voir dans les prochaines semaines si son descriptif est mis à jour.

Le livret de 24 pages propose quand à lui les traditionnels résumés d'épisode et descriptif des personnages, ainsi que de nouvelles interviews des membres du staff technique - Takao Koyama, Kôzô Morishita...

An final un très bel objet de qualité, bien qu'assez onéreux, comme tous les DVD & Bluray au Japon. Prix conseillé : 272€. Si vous souhaitez l'acquérir, la meilleure solution est de passer commande sur Amazon Japan - qui bénéficie d'une traduction anglaise partielle. Depuis quelques mois, la plateforme propose le système Global Shipping, permettant de dédouaner le colis via une taxe payable d'avance, et livrable en 4-5 jours. Une taxe payable d'avance ? Mer il et fou ! Et bien non, le coffret étant vendu à -28% (196€), ce système est très avantageux : non seulement vous le payer moins cher que le prix conseillé et ce même en ajoutant les frais de port et cette taxe (bien moins importante que celle infligée par la douane), mais la livraison est rapide et surtout sans risque de douane, justement. Cerise sur le gâteau : cette taxe vous sera en plus remboursée par Amazon, dans un délais de 6 semaines. Si vous avez les moyens, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Et maintenant, vivement la Box II le 24 Septembre prochain !

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